CRITIQUE-FICTION
COMMENT IELS CHERCHENT
Texte et triple pièce sonore (23’, 24’, 14’)
Présentée du 24 au 26 juin 2022 en simultané dans 6 ateliers
Ame Nue, Atelier Flamme, Atelier Fairplay, Atelier Le Midi, Atelier Mama Goose, Atelier Non-étoile
Merci à l’atelier Fairplay, Mélanie Feuvrier et l’ensemble des artistes participant·es pour ce soutien dans la réalisation de cette pièce ♡
Critique invité à accompagner l’édition 2022 de la Croisière, parcours d’exposition réunissant 6 ateliers à Montreuil, j’ai proposé de compléter le texte d’exposition par une proposition sonore : à l’entrée de chacune des six expositions, une pièce sonore mêle les paroles des dizaines d’artistes participant·es, auquel j’ai posé une seule et même question, “Comment tu cherches”.
TEXTE D’EXPOSITION :
A Fairplay, Flamme, Âme Nue, Non-Etoile, Mama Goose, le Midi, il y a des œuvres aux murs, aux sols, peintes, sculptées, projetées ou vivantes parfois, qui viennent s’activer à un moment du samedi, du dimanche.
Certaines vous parleront, vous donneront envie d’aller y comprendre plus loin comment les artistes les ont créées, remueront quelque part un souvenir de ce soir au bord du canal où, seront celles d’un artiste que vous connaissez, ou croyez connaître, et d’autres pas, d’ailleurs.
Une intuition ? La rencontre que vous ferez avec elles, ces oeuvres, ne regarde que vous.
Un seul conseil, alors, peut-être.
Autour de ces œuvres, durant trois jours, il y a dans chaque atelier des artistes.
C’est ici qu’ils travaillent, créent, dorment parfois peut-être, décident des suites à donner aux règles de vie commune, font un peu la fête, même si les voisin·es tout ça.
Peut-être pourriez-vous profiter de cette occasion, six expositions organisées par les artistes elleux- mêmes, offrant leurs œuvres et leur cadre de pas mal de vie, pour leur poser quelques questions ?
Comment iels cherchent. Comment iels créent. Quels sont les rituels qui rythment leur quotidien de création. Quelles causes poétiques ou militantes ou les deux animent leur dernière production. Quelles sont les œuvres qu’iels considèrent ratées, dès leur création ou désormais, et qui végètent peut-être dans un coin d’atelier, ou sont devenues déjà d’autres. Comment se passe la vie commune entre peintres et sculpteur·ices, lève-tard et couche-tôt, celleux qui font partie des murs et les autres, qui viennent d’arriver. Comment sont iels arrivé·es là, à cette pratique ou cet atelier. Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire, d’être artiste aujourd’hui.
Et, à la manière de Camille Bardin à la fin de chaque épisode de Présent·e, vivent-iels de leur art ?
La Croisière est un événement singulier : c’est une sorte de festival, d’exposition géante et fragmentée, pensée dans son intégralité par et pour les artistes. Leurs envies ? Se rencontrer, vous rencontrer, que vous rencontriez leur travail, l'endroit où il est pensé, conçu, produit, et donner à voir une scène qui n’a peut-être en commun que le fait d’avoir choisi de montrer ensemble, et les conditions communes pour le faire. De se trouver à produire, à plusieurs, à Montreuil, aujourd’hui. Et de vouloir vous y accueillir.
A l’entrée de chaque exposition, la parole de ces artistes flotte dans l’espace, assemblée pour l’occasion, offrant un aperçu de ce qu’iels ont à dire. Le plus simple, pourtant, sera toujours de leur poser la question.
TEXTE D’EXPOSITION :
A Fairplay, Flamme, Âme Nue, Non-Etoile, Mama Goose, le Midi, il y a des œuvres aux murs, aux sols, peintes, sculptées, projetées ou vivantes parfois, qui viennent s’activer à un moment du samedi, du dimanche.
Certaines vous parleront, vous donneront envie d’aller y comprendre plus loin comment les artistes les ont créées, remueront quelque part un souvenir de ce soir au bord du canal où, seront celles d’un artiste que vous connaissez, ou croyez connaître, et d’autres pas, d’ailleurs.
Une intuition ? La rencontre que vous ferez avec elles, ces oeuvres, ne regarde que vous.
Un seul conseil, alors, peut-être.
Autour de ces œuvres, durant trois jours, il y a dans chaque atelier des artistes.
C’est ici qu’ils travaillent, créent, dorment parfois peut-être, décident des suites à donner aux règles de vie commune, font un peu la fête, même si les voisin·es tout ça.
Peut-être pourriez-vous profiter de cette occasion, six expositions organisées par les artistes elleux- mêmes, offrant leurs œuvres et leur cadre de pas mal de vie, pour leur poser quelques questions ?
Comment iels cherchent. Comment iels créent. Quels sont les rituels qui rythment leur quotidien de création. Quelles causes poétiques ou militantes ou les deux animent leur dernière production. Quelles sont les œuvres qu’iels considèrent ratées, dès leur création ou désormais, et qui végètent peut-être dans un coin d’atelier, ou sont devenues déjà d’autres. Comment se passe la vie commune entre peintres et sculpteur·ices, lève-tard et couche-tôt, celleux qui font partie des murs et les autres, qui viennent d’arriver. Comment sont iels arrivé·es là, à cette pratique ou cet atelier. Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire, d’être artiste aujourd’hui.
Et, à la manière de Camille Bardin à la fin de chaque épisode de Présent·e, vivent-iels de leur art ?
La Croisière est un événement singulier : c’est une sorte de festival, d’exposition géante et fragmentée, pensée dans son intégralité par et pour les artistes. Leurs envies ? Se rencontrer, vous rencontrer, que vous rencontriez leur travail, l'endroit où il est pensé, conçu, produit, et donner à voir une scène qui n’a peut-être en commun que le fait d’avoir choisi de montrer ensemble, et les conditions communes pour le faire. De se trouver à produire, à plusieurs, à Montreuil, aujourd’hui. Et de vouloir vous y accueillir.
A l’entrée de chaque exposition, la parole de ces artistes flotte dans l’espace, assemblée pour l’occasion, offrant un aperçu de ce qu’iels ont à dire. Le plus simple, pourtant, sera toujours de leur poser la question.